hors du temps.
Les yeux qui s’évadent, vers un monde insoupçonné,
et la clarté du sourire, beau comme le premier,
aux frontières de l’esprit, et des images rêvées,
s’enfuit la mémoire, de ces êtres particuliers.
La vie qui défile, en volutes désordonnées,
de prénoms et de lieux, d’amis perdus et retrouvés,
s’arrête parfois l’attention, pour un détail posé,
sur l’écriture d’un souvenir, qui l’a oublié.
Autour de vous, des gens vous parlent, sans vous écouter,
puisque leur temps et le vôtre, défilent décalés,
la richesse d’une vie, est à l’âme à jamais,
et sursaute quelquefois, le microsillon usé.
La musique du soleil, qui réchauffe les journées,
balaie les matins d’hiver, les tristesses, les regrets,
les aquarelles superbes, des printemps, des étés,
et des rondes enfantines, sont là pour vous bercer.
Enfin revient le regard, et la main vient effleurer,
votre joue ou vos cheveux, geste pour vous rassurer,
retour d’un grand voyageur, vers cette réalité,
présent où s’ancrent nos âmes, lentement diluées.
Ce monde est si magique, et l’avoir traversé,
c’est danser sur un fil, acrobate improvisé
quand baisse la lumière sur leur vie, regardez-les,
plisser un peu les paupières, pour mieux vous retrouver
sacaab.