les mots de sacaab

Les yeux qui s’évadent, vers un monde insoupçonné, et la clarté du sourire, beau comme le premier, aux frontières de l’esprit, et des images rêvées, s’enfuit la mémoire, de ces êtres particuliers. La vie qui défile, en volutes désordonnées, de prénoms...

Elle se laissa aller, promener sa mémoire, les années avaient fui, comme trésors et perles. Et ses cheveux de soie, d'une noirceur profonde, s'étalaient sur le drap, d'un bleu satin irisé. Un jour, on vint chercher, trois frusques dans l'armoire, les...

Alors qu'il dégrafait, le fragile corsage, laissant la liberté effleurer sa caresse, leurs regards s enivraient d'une douce détresse, les charmes incertains, des désirs partagés. Sur ses cheveux défaits, sa nuque délicate, il posait des baisers, des fleuves...

Je gardais cette épure, pour vous en faire don, une aubade précieuse, un écrin de bleu diamant. Quelques ombres de dessin, où vous n' étiez qu' un frisson, un baume sur un chagrin, une fleur en son printemps. Chaque trait pourtant est là, deux ailes au...

Au milieu de la place, le carrousel attend, c’est l’aube printanière, c’est l’heure des enfants, ils ont presque tous l’âge, celui de l’innocence. Ils arrivent éblouis, de toutes ces couleurs, de carrosses en colonnes, et en chevaux de bois, illuminant...

La lisière du jour trouva l’homme éveillé, la nuit, douce opaline, venait de s’en aller, laissant là son compagnon, penché sur ses feuillets. Il y avait tant de beau, et d’amour à écrire, parsemés alentour, et pour le souvenir, qu’aux portes du sommeil,...

Des fragments de montagne, posés en lévitation, frôlés par l'eau turquoise, qui s'endort , délicate, légers au regard, telles ces brumes flottant aux cieux, jouent avec le soleil, et les ombres bleues de la baie. Glissent des jonques, aux ventres aussi...

Les arches du soleil, apprêtées en alcôves, frôlaient les horizons, et montaient jusqu’au midi, en faisant gloire au jour, fervent tel un apôtre, l’astre nous révélait, les beautés épanouies. Les âmes étincelaient, en nos coeurs, en nos vies, à jamais...

Toute blanche marguerite, dessine vos amours, posés sur le pétale, tendre folie, pour toujours. Le temps vous est donné, sous les voiles des sentiments, à la brise des coeurs, glissent l' émoi et le tourment. Goutez l'onde, la jeunesse, même à déraison,...

C' est à la nuit venue, qu'il changeait son habit, coulisse d'un théâtre, aux cent mille vies, sur le quai des départs, il faisait les cent pas. Déjà venait le conte, dans l'ombre qui luit, des facéties d'une âme, jouant à l'esprit, délaissant la gomme,...